samedi 23 janvier 2010

Oblique


Oblique

comme une grande bougie
l'ivresse dort dans la tête du sourcier

un désespoir sous sa fenêtre
un homme passe dans le ciel

la mémoire à la place du coeur
un poisson volant se laisse désirer

Les portes fermées au fond d'un soupir nous effraient


Comme un cerf volant dans une bouteille
n'est de passage que pour gagner du temps


Qu'est ce qu'on attend pour empailler le futur


1 commentaires:

Anonymous annajouy a dit...

le désespoir à la vitre
glisse comme lierre gris
cendre d'une lueur qu'on cherche à aspirer

ce vertige de chute et d'air perdu enivre jusqu'aux yeux

la gravière des mots fait sablier
et mon temps, prisonnier à jamais du verre et des souffleurs

23 janvier 2010 à 11 h 43  

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