mercredi 27 janvier 2010

L'usure noire





Oeuvre inachevée.
Peut-être que non aussi.
*

L'oeil ne reconnaît que le temps qui suinte du temps
et l'usure noire des jours

entre le noir et l'orange
tu parles de la patience de l'eau

des lèvres sans boussole

j'ajoute une tache de bleu

un lever d'aile
dans la fragilité du noir

la moiteur blanche
de ta peau


*

Vêtue de noir tu marches
au fond du ciel

tu déposes des mots
dans l'oreille de la lune

*
Remplir le silence.
(est-il vraiment nécessaire de remplir le silence ?)

*

"Ma pauvre poésie en images de pauvres"
Miron

2 commentaires:

Anonymous annaj a dit...

la musique n'est qu'un long silence organisé
ma parole, qu'un autre

désorganisé

l'usure en effet appartient à la lune
et celle du regard est un iris limé de larmes

27 janvier 2010 à 12 h 09  
Anonymous annaj a dit...

ces fracassées de silence
qui s'effilochent et font des dentelles sdf sur le bord de l'âme

-où loges-tu mon être que rien ne contient-


rimmel des toiles arc-en-ciel
tous ces oiseaux perdant de l'encre
bavures d'un buvard essuyant l'inconscient



de jour et nuit
et la nomenclature de la consumation

28 janvier 2010 à 01 h 18  

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