dimanche 24 janvier 2010

Les cris blancs




Les femmes aux yeux de verre
cueillent les cris blancs de l'absence

au point du jour
elles boivent les gouttes du temps
endimanchées sur l'aile d'une larme

elles chevauchent l'oubli
sur la peau d'un piano
et poursuivent des voiles d'eaux
sur de grands morceaux de soleil

et les lèvres d'une ancienne blessure

rouge boussole muette

1 commentaires:

Anonymous annaj a dit...

...cette blessure qui toujours revient
sur l'aiguille du temps
implacable seconde qui broute l'absence

d'une aurore au crépuscule les lèvres du ciel sont rouges

pour que la souffrance parade sur l'oubli

24 janvier 2010 à 12 h 27  

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